La communauté internationale (CEDEAO, UA, UE, ONU) serait-elle complice de ce qui s’est passé dans la ville de Djibo au Burkina-Faso ? Les signaux semblent être au vert quant à l’implication de ces organisations donneuses de leçons et prêtes à imposer des sanctions quand le peuple africain décide de prendre son destin en main, dans l’attaque qui, fort heureusement a été repoussée par l’armée.
Ni la CEDEAO, ni l’Union africaine, l’Union européenne ou même l’ONU n’a condamné la tentative des milliers de terroristes venus assiéger la ville de Djibo qui a échoué grâce à la bravoure des forces de défense et de sécurité. Pas même une déclaration visant à encourager l’armée burkinabè qui a héroïquement défendu son territoire.
Tout porte à croire que ces terroristes ont eu le soutien de ces institutions pour faire de la ville de Djibo, un Kidal 2 et permettre à l’ONU de venir s’installer et s’imposer. C’était quoi le plan ? Ne pas condamner cette attaque relève une complicité de la communauté internationale. Sinon, où ces groupes armés ont trouvé le véhicule blindé pour venir attaquer le camp de Djibo et prendre en otage toute la ville ?
La communauté internationale est impliquée dans l’attaque de Djibo. C’est une évidence et c’est confirmé à travers les articles publiés sur l’attaque par les médias internationaux (français), qui ont toujours été des médias de déstabilisation des pays africains.
Si ces djihadistes avaient réussi leur mission en prenant possession de la ville, ces institutions agiraient autrement. Elles sont prêtes à réclamer des enquêtes quand des criminels habillés en tenue militaire et massacrent les civils pour jeter du discrédit sur l’armée, mais incapables de condamner un tel acte des terroristes.
La communauté internationale est le « mal absolu ». Elle n’a que pour objectif dominer le monde. Il est temps que le peuple africain connaisse le vrai visage de ces organisations. Leur mode opératoire est basé sur l’intérêt. Elles sont responsables de tous les conflits dans le monde.
Maï Sanou