Du ministère des Affaires Etrangères, en passant par les ministère de l’urbanisme, de la justice, de la sécurité, de l’action humanitaire, de l’éducation nationale, de la communication, genre et famille pour ne citer que ceux-là, le gouvernement de transition a hérité de plusieurs départements ministériels en détresse, abandonnés par leurs prédécesseurs. Pour mieux connaître le calvaire rencontré par ces ministres, notre rédaction a fait un tour d’horizon, dans les ministères cités ci-dessus.
Les ministères ont été victimes, de certaines nominations à caractère ethnique et bien d’autres. Dans chaque département, les prédécesseurs ont préféré nommer, des ressortissants de leurs régions et d’autres tendances à être du même parti politique etc.. Une tâche lourde pour le gouvernement de transition, dirigé par le Premier Ministre, Son Excellence Albert Ouedraogo, qui a reçu des instructions fermes du Président de la République, Son Excellence, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour faire du toilettage dans tous les ministères. Pour cela, le constat fait par notre rédaction est sans équivoque, la majeure partie des nominations faites, par les ministres de l’ancien régime, était des nominations de complaisance.
Suite au refus total de certains cadres, qui reçoivent l’ordre de ceux qui ont occasionné leurs nominations, de boycotter les nouveaux ministres, le Chef de l’Etat, le Président Damiba ordonné au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de favoriser la jeunesse, quelques soient leurs appartenances ethniques, religieuses ou partis politiques. Pour le Président de la transition, ce qui prime, c’est l’excellence et le patriotisme.
Le Président de la transition, va plus loin et promet de mettre en place, un comité d’audit et de suivi, pour sanctionner les ministres qui auront les mêmes pratiques que leurs prédécesseurs.
Pour l’heure, un travail de fond est en cours pour remettre sur les rails, le bon fonctionnement de l’administration Burkinabé. Sans le bruit des tam-tam, le Président de la transition met de l’ordre. Comme il le fait comprendre, « le pouvoir de la transition, est celui de la jeunesse Burkinabé pour la relance du pays ».
Aminatou DIAWARA