L’organisation onusienne UNESCO a récemment inscrit sur sa liste de patrimoine mondial plusieurs sites africains. Il s’agit notamment du site Koutammakou du Togo, l’île de Djerba en Tunisie, quatre mémoriaux commémorant le génocide des Tutsis au Rwanda.
Il s’agit des sites mémoriaux : Nyamata, Murambi, Gisozi et Bisesero qui, ont vu le massacre en majorité d’au moins 800.000 Tutsi et Hutu modérés au Rwanda entre avril et juillet 1994.
Le site de Gisozi situé sur la colline, abrite les restes des 250.000 personnes retrouvées mortes dans les rues, maisons, fosses communes et rivières de Kigali et ses environs.
Lors du génocide, dans l’église de Nyamata, à une quarantaine de kilomètres au sud de Kigali, la capitale rwandaise, 50 000 personnes qui y s’étaient réfugiés ont été exterminés en une journée. Cette bâtisse a été transformée « en mémorial représentatif d’autres églises dans lesquelles sont mortes les victimes du génocide », selon les responsables de l’UNESCO.
Murambi, une colline située à environ 150 km au sud-ouest de Kigali est le troisième site inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Là, il a été question d’exécution de 45000 à 50.000 de Tutsi. Les autorités locales et ex-forces armées rwandaises avaient les tutsi à se regrouper dans un groupe scolaire technique en construction sous prétexte de garantir leur sécurité, avant de les massacrer.
Le quatrième et dernier site Bisesero, rend hommage à ses personnes qui ont mené une résistance à l’aide des lances, machettes et bâtons, contre les bourreaux génocidaires.
Selon les informations, les restes de cette époque douloureuse ont été conservés dans le musée retraçant l’histoire du Rwanda. Il s’agit de crânes, fragments d’os, vêtements déchirés, images de cadavres entassés, portraits des victimes, armes, machettes, gourdins, fusils utilisées par les génocidaires.