Emmanuel Macron, le président français a finalement cédé à rappeler l’ambassadeur Silvain Itté et les 1500 militaires français à Niamey, face à la demande des nouvelles autorités nigériennes. Une concertation est en vue avec le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en vue du rapatriement des troupes françaises stationnées au Niger.
Ce changement brusque et spectaculaire de position chez Emmanuel Macron ne présage-t-il pas un plan funeste ? D’autant plus que le président français a adopté un comportement belliqueux depuis la prise du pouvoir par le CNSP le 26 juillet dernier. Macron est allé jusqu’à traiter d’illégitime les membres du CNSP, les sommant de rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Eh bien comme on pouvait s’y attendre, Macron s’accroche et joue sa carte dernière carte vue que les autres ont été un échec, surtout celle de la guerre qu’il préparait contre le Niger sous couvert de la CEDEAO. Le successeur de François Hollande incite maintenant à la haine ethnique.
Selon lui, le renversement de son « ami de longue date Bazoum » est lié à des raisons ethniques. « La seule autorité légitime du Niger, c’est le président Bazoum qui a été élu par son peuple (…) L’objet de ce coup, c’est qu’il menait des réformes courageuses, et parce qu’au fond il y a des règlements de comptes largement ethniques », a-t-il affirmé.
Ces allégations d’Emmanuel Macron n’ont qu’un seul but, attiser la haine au sein de l’armée et au niveau du peuple qui, accorde un soutien indéfectible au CNSP, les nouvelles autorités du Niger.
Le président français peut toujours essayer, sa relation paternaliste avec le Niger est bel et bien finie de même qu’avec le Burkina-Faso et le Mali, qui forment désormais une alliance contre toute visée et emprise impérialiste.
Ida AZ