La première édition de la Maritimafricaweek a réuni à Lomé, plusieurs acteurs de l’économie bleue venus du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’une délégation européenne. Initiative d’un groupe de médias spécialisés, la rencontre s’inscrit dans le cadre de la valorisation de l’économie bleue comme outil de développement du continent.
Ouverte le lundi dernier, la rencontre va durer 7 jours pendant lesquels, une multitude d’activités est prévue. Elles se déclinent en des panels, des expositions et séminaires. Les travaux ont été lancés par le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengue.
Pour lui, « la tenue de cette première édition à Lomé témoigne de la reconnaissance accordée au Togo dans le domaine maritime, affirmant ainsi sa place en tant qu’acteur majeur de la région ».
Il est à noter que le Togo s’est affirmé comme l’un des pionniers sur le sujet. Selon le président togolais Faure Gnassingbé, « l’économie maritime est la dernière frontière de la renaissance de l’Afrique ». Dans ce sens, le pays a pris des initiatives régionales et continentales il y a quelques années. La majeure, est l’organisation d’un sommet sur la sécurité maritime qui a abouti à la signature de la Charte de Lomé.
Cette charte paraphée par les Chefs d’Etats africains, est un document important et contraignant pour la sécurité, la sûreté et le développement maritime en Afrique.
Marie AZ