L’initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024 voulue par le Capitaine Ibrahim Traoré, dans sa volonté de conduire le pays à la souveraineté alimentaire, a reçu l’adhésion de plus d’uns. Dès lors, un chapelet d’acteurs a été mobilisé pour la mise en œuvre de ce projet.
Pour les terres cultivables, une importante a main d’œuvre est venue des établissements pénitentiaires. Plus d’une quarantaine de détenus ont immédiatement manifesté leur engouement pour l’initiative qui vise une autosuffisance alimentaire au Burkina.
Pour les projets d’intérêt national, le président Traoré fait appel à tous les burkinabè comme ce fut le cas des VDP qui se sont engagés pour la défense du territoire à la suite de l’appel. Ainsi donc, une superficie de 44 hectares est mise à la disposition de ces détenus issus de plusieurs établissements pénitentiaires, ceci dans le cadre de leur réinsertion sociale. Ces détenus ont cultivé le maïs, le sorgho et le niébé dans le centre pénitencier agricole de Baporo dans la région du centre-ouest.
Comme quoi, tous les bras valides de la nation doivent jouer leur partition dans ce processus d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire ; et surtout, les prisonniers peuvent servir autrement la nation en purgeant leur peine à travers des travaux d’intérêt général, que d’être enfermés.
Essi Chérita