Selon les informations, l’Union européenne (UE) a demandé une enquête sur le massacre perpétré par les terroristes le 6 novembre dernier sur les populations de Zaongo, village du centre-nord du Burkina-Faso. Faut-il encore une enquête pour faire la lumière sur cette tuerie dont les groupes djihadistes sont les seuls responsables ? Y a-t-il eu des enquêtes à Gaza, en Ukraine, etc., où des milliers de personnes à majorité femmes et enfants sont tués ?
La communauté internationale et sa politique de deux poids deux mesures.
En Ukraine depuis la guerre avec la Russie, aucune enquête n’a été demandée par aucune organisation internationale. A Gaza, même son de cloche. L’Union européenne s’est juste contentée de condamner l’utilisation par le Hamas des hôpitaux et de civils comme boucliers humains. Et c’est tout.
Que ce soit l’union européenne, l’ONU, la CEDEAO etc., tant qu’elles seront partiales dans les jugements, ne jouiront plus d’aucune légitimité auprès du peuple africain. Condamner une situation en Afrique et soutenir la même situation sous d’autres cieux.
L’Afrique a longtemps été victime de ces politiques à géométrie variable. Il n’en sera plus ainsi. Le peuple africain dit « assez » à cette politique de mépris vis-à-vis du continent noir.
Le Burkina-Faso est désormais maître de son destin. Les burkinabè ne se laisseront plus leur conter leur propre histoire. C’est l’heure de la souveraineté, le peuple conduit par le capitaine Ibrahim Traoré est déterminé à ne plus être spectateur de son développement, plutôt un acteur.
Ablato Malm