Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE depuis son accession à la magistrature suprême, se montre très attaché à la volonté ou aux aspirations de ses compatriotes, cherchant à les satisfaire, par des actions concrètes. C’est apparemment le cas avec la question des projets de déstabilisation, qu’orchestrent régulièrement les ennemis du Burkina Faso.

Il faut rappeler qu’après avoir levé le voile sur l’identité de certains commanditaires de ces projets, parmi lesquels figurent des noms des citoyens burkinabè exilés à l’extérieur, le peuple a crié aux sanctions, seul moyen selon lui, de mettre fin à cette mascarade, qui a déjà coûté la vie à de nombres citoyens burkinabè, civils comme militaires. Le cas de l’ancien président de la transition, le Lt-Col Paul-Henri Damiba refugié au Togo, retient beaucoup l’attention.

Pour rappel, il avait été cité par le ministre de la Sécurité comme faisant partie du réseau des déstabilisateurs et était l’un des cerveaux derrière les multiples tentatives de déstabilisation déjouées ainsi que l’attaque terroriste perpétrée à Barsalgho le 24 Août dernier, au point de se faire appeler « le Patriarche ». L’un des complices, arrêté par la police burkinabè, le nommé commandant Ahmed Kinda alias Akochi avait avoué rendre des comptes à Damiba dans sa mission de déstabilisation du Faso.

L’implication de l’ex-président de la transition étant avérée, l’appel du peuple à une réaction ferme du président TRAORE s’est intensifié. Des burkinabè demande l’extradition du Lt-Col Damiba afin qu’il réponde de ses actes devant les services compétents. Etant permanemment à l’écoute de ses compatriotes et jugeant la situation délicate, les autorités burkinabè auraient entamé des démarches pour le retour au pays du mis en cause.

Se prononçant sur le sujet, le samedi 05 Octobre à la Radio, le président Ibrahim TRAORE a annoncé avoir repris les discussions avec les autorités togolaises. Les burkinabè espèrent que leur volonté sera satisfaite. De son côté, le président TRAORE a affirmé que le temps était venu pour que les commanditaires répondent de leurs actes, après deux (02) bonnes années de sensibilisation, laissant une marge de repentance aux égarés.

Sandra Dorbou

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