Le blanchiment d’argent considéré comme un moyen utilisé par certains acteurs pour légitimer leurs finances frauduleusement acquises et pouvoir financer le terrorisme, reste à combattre à tout prix à travers le monde. Dans la Région Ouest africaine, c’est le Groupe International d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) mis en place par la communauté sous régionale, qui accompagne les Etats membres dans la lutte contre cette mauvaise pratique économique.
Présente à Niamey dans le cadre des préparatifs du prochain cycle d’évaluation mutuelle de la lutte, une délégation du GIABA, conduite par le directeur général, M. Edwin W. Harris, s’est vue rassurer par le premier ministre nigérien, de l’engagement et du soutien indéfectible des autorités dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Face à ce phénomène qui impacte négativement les économies et contribue à l’expansion du terrorisme, le Niger se montre très regardant en raison de la situation sécuritaire dans le pays.
Le premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a donc exprimé l’intérêt du gouvernement et des plus hautes autorités et leur engagement ferme, à appuyer la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), pour la réussite de cette lutte très bénéfique aussi bien pour l’assainissement économique nigérien que pour une lutte efficace contre le terrorisme au Niger.
Pour rappel, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) a pour mandat, d’aider les États membres à protéger leurs économies et leurs secteurs financiers contre leur utilisation pour blanchir les produits du crime et le financement du terrorisme.
Karine Amoutché