Les services douaniers se sont lancés ces derniers mois aux trousses des moyens de transports non dédouanés ou non immatriculés ou encore ceux avec des immatriculations fantaisies (falsifiés). Un manque de civisme qui coûte cher non seulement à l’économie du Niger mais également à la sécurité des personnes et des biens. La prudence et la vigilance s’imposent étant donné que le pays est menacé par le terrorisme.
L’opération lancée il y a près de trois (03) mois et qui consiste à traquer ces véhicules non conformes, aurait donc permis de mobiliser 3,2 milliards destinés à la réalisation des projets structurants et à la lutte contre l’insécurité sans cesse grandissante dans le pays. Aussi, l’opération aurait permis d’immobiliser 1111 véhicules, 1048 motos, et 104 tricycles.
Selon le responsable de la douane régionale Niamey-Tillabéri, le respect des obligations fiscales lors de l’importation des moyens de transports et leur immatriculation contribuent au renforcement de l’économie nationale, ainsi qu’à la sécurité du pays. Et conscients des difficultés économiques des citoyens, les autorités ont eu à réduire les droits de douane selon les informations, afin d’envisager la mise en conformité des véhicules.
D’après lui, il est souvent difficile d’identifier les responsables des véhicules non immatriculés lors des enquêtes sur des faits d’insécurité. Il faut noter que cette opération menée en collaboration avec les forces de défense et de sécurité a permis de saisir selon les précisions, une importante quantité de carburant destiné à l’exportation illégale vers le Mali.
Ali Abdoul