Pour rappel, les dirigeants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé lors de leur 66ème session ordinaire tenue le dimanche 15 décembre à Abuja, de donner encore une marge à la négociation avec les pays de la Confédération AES. Une manière de tenter de ramener ces pays au sein de l’organisation. Cette démarche serait vouée à l’échec selon des observateurs.

D’après ces derniers, les pays membre de la Confédération AES ont déjà été assez explicitent quant à leur position par rapport à cette décision de la CEDEAO. D’abord, leur communiqué conjoint du 28 Janvier 2024 annonçant leur retrait de la CEDEAO précisait qu’il s’agissait d’une décision irréversible. Une position qui refait surface à chaque.

Pas plus que le 14 décembre dernier, la déclaration du Collège des Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel (AES) sur la libre circulation, avait également fait cas du caractère irréversible de la décision conjointe des trois (03 pays de l’AES de quitter la CEDEAO. Le président de la transition au Niger, chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane TIANI l’a aussi réitéré le 17 décembre, cette décision.

C’était à l’occasion de son discours prononcé à la veille de la célébration du 66ème anniversaire de la République du Niger. « Il s’agit d’une décision irréversible, car longuement et murement réfléchie » avait-il déclaré dans son discours de circonstance. Ceci sous-entend selon des observateurs, que les pays de l’AES de façon souveraine, sont décidés et déterminés à faire le chemin ensemble hors de la CEDEAO, afin de relever les défis qui s’imposent à eux.

La médiation pour des négociations pourrait se limiter aux voies et moyens de cohabiter dans l’intérêts des citoyens qui se retrouvent de part et d’autres dans ces pays. Tout compte fait, la Confédération AES a affirmé s’inscrire dans une dynamique d’intégration des peuples, de libre circulation des personnes et des biens sans contraintes mais uniquement dans le respect des règles en vigueur dans cet espace.

Sandi D.

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