Justifier la présence des troupes françaises sur le sol béninois par une histoire d’instructeurs ou de formateurs des soldats béninois serait une stratégie de la France pour cacher ses bases militaires et sa réelle mission sur le territoire béninois. Selon des dénonciations enregistrées ces dernières années, il s’agit en réalité des formateurs chargés d’instruire et d’armer des terroristes contre les pays membres de la Confédération AES.

Sentent leur présence menacée sur le sol béninois au vue du récent mouvement de critique et des interrogations sur l’intérêt réel de la présence militaire française sur le continent africain, ces derniers sortent le grand jeu. L’Attaque meurtrière survenue le 08 Janvier dernier contre les forces combattantes béninoises, serait une stratégie pour exiger leur maintien dans le pays.

Au total 28 soldats ont été tués dans cette attaque d’envergure suscitant colère et indignation. D’où les appels panafricanistes adressés au peuple béninois pour qu’il prenne ses responsabilités et qu’il exige le départ pure et simple des troupes françaises du territoire béninois. Leur expérience de plus d’une décennie dans le Sahel témoigne de leur incapacité et de leur inefficacité à combattre réellement le terrorisme dans la zone.

D’où la nécessité de rompre tout accord militaire selon des observateurs, afin que les pays africains prennent eux-mêmes des décisions qui s’imposent, pour se défendre contre cette horde terroriste. Il revient aujourd’hui au peuple béninois d’encourager et de soutenir leurs compatriotes soldats, de se mobiliser avec détermination pour dégager l’armée étrangère de son sol.

L’expérience des pays membres de la Confédération AES a montré que les pays africains peuvent se défendre contre toute menace sans l’innervation des forces extérieures comme celles de la France. Car dit-on, aucun étranger ne pourra défendre avec détermination et patriotisme les intérêts d’autrui que les populations concernées eux-mêmes.

Dotou Segla

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