L’information fait le tour des réseaux sociaux et des médias panafricains depuis lundi 21 Janvier, après la sortie médiatique du ministre d’Etat nigérien chargé de la Défense nationale, le général Salifou Mody. Sur la télévision nationale RTN, il avait annoncé l’opérationnalisation très prochaine de la force conjointe de la Confédération AES, composée pour le moment, de 5 000 hommes.
Des combattants à même de défendre l’intégrité de l’espace commun AES, contre les groupes armés terroristes et leurs sponsors qui ont fait de cette zone leur propriété privée, bafouant les intérêts des populations du Sahel. Pour des analystes, cette étape cruciale de l’AES dans sa politique de lutte contre les menaces terroristes, traduit aussi l’aspiration profonde qui anime les dirigeants des trois pays membres de la Confédération.
Leur alliance au départ, était motivée par, il faut le rappeler, la volonté de mutualiser les forces, pour en finir avec ce fléau qui entrave le développement de leurs Nations, appauvri l’espace commun et sape l’épanouissement des populations. Cette vision s’est élargie avec le temps à la volonté d’œuvrer pour le développement effectif, l’intégration régionale et la mise en place d’une puissance africaine à travers une diplomatie unifiée.
L’effectivité de la force conjointe qui a, à sa disposition des moyens terrestres et aériens nécessaires, ainsi qu’un renseignement comme l’ont annoncé les autorités nigériennes, vient confirmer la détermination des pères fondateurs de cette Alliance de construire un espace sahélien sécurisé et stable au bénéfice de leurs peuples. C’est le signe selon des analystes, d’une imminente victoire complète sur les ennemis dans cette région d’Afrique et aussi sur l’impérialisme.
Paul Massiba