La République du Tchad a définitivement coupé le cordon ombilical qui la liait avec la France depuis 125 ans. Il s’agit de la coopération militaire créée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les derniers soldats français ont quitté jeudi 30 Janvier le sol tchadien, cédant la place au soldats nationaux.
Après l’annonce le 28 Novembre 2024 de la rupture des accords de défense avec la France, la date limite pour achever le retrait des troupes avait été fixée au 31 janvier 2025. Le 30 Janvier, la dernière base militaire du sergent Adji Kossey dans la capitale du pays, N’Djamena occupée par les forces françaises a été rétrocédée à l’armée nationale tchadienne donnant ainsi l’occasion au pays de s’occuper de sa propre sécurité en relevant les défis de l’heure.
Pour le Tchad c’est le résultat de sa volonté déterminante d’affirmer pleinement sa souveraineté et son autodétermination. Dans son discours de circonstance, le président du Tchad, le Maréchal Idriss Déby a exprimé sa satisfaction pour le bon déroulement des opérations de désengagement des troupes françaises du territoire tchadien. « Ce retrait représente une étape majeure dans la marche de notre pays vers une souveraineté pleine et entière », a-t-il affirmé.
Désormais il va falloir mieux se réorganiser pour faire face aux menaces terroristes. « Nous devons construire une armée encore plus forte, mieux équipée et capable de répondre aux défis de notre temps avec efficacité et indépendance », a-t-il déclaré. D’après les informations, le Tchad était le dernier point d’ancrage de la France au Sahel, où Paris a compté jusqu’à plus de 5 000 militaires dans le cadre de l’opération contre le terrir Barkhane, stoppée fin novembre 2022.
Roger K.