Les relations de coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire semblent annoncer de beaux jours après une période de crise diplomatique. Soucieux de la sécurité des populations qui sont en réalité les mêmes peuples, les autorités burkinabè et ivoiriennes pourront enterrer la hache de guerre fabriquée par une tierce personne, pour troubler la quiétude des peuples.
Face à la menace sécuritaire liée au terrorisme, les décideurs des deux pays frères sont appelés à un sursaut diplomatique et sécuritaire, pour mieux relever les défis communs. Les questions transfrontalières et la lutte contre les groupes armés terroristes qui ne font aucune différence entre les frontières, nécessite une collaboration étroite entre Etats, pour mieux faire face à ces situations.
Des situations qui constituent une entrave au développement et à l’épanouissement des populations. Pour des observateurs, il serait temps pour que les dirigeants du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire pensent à une redynamisation et à un renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur de la sécurité. D’après eux, aucun pays ne peut à lui seul combattre les groupes de criminels d’où l’importance de la fédération des énergies.
Les autorités ivoiriennes à l’instar du ministre d’Etat en charge de la défense, expriment leur volonté de redynamiser leur relation avec le Burkina Faso. Des conditions de coopération devraient être définies incessamment. En effet, les résultats engrangés au sein de la Confédération AES est un exemple palpable de l’efficacité d’une coopération saine, solide et sincère. Les autres pays éprouvés par ce fléau devraient y penser, ne serait-ce que nouer des partenariats bilatéraux.
David Koumbi