Face aux conséquences humaines de la lutte contre le terrorisme dans la région des savanes, le Togo continue de poser des actes concrets en faveur des militaires blessés et des familles endeuillées. La récente phase d’indemnisation lancée début mai à l’État-major général des FAT, illustre cette volonté de l’Etat togolais de reconnaître et de prendre en charge la douleur des siens, au-delà du devoir régalien de sécurité.

À travers la remise de kits d’indemnisation, l’octroi de bourses scolaires, l’instauration d’une assurance maladie universelle et l’accompagnement social, les autorités togolaises dessinent une approche humaine et durable de la solidarité nationale. Aussi, l’introduction d’un enregistrement biométrique des ayants droit marque par ailleurs une volonté de transparence dans la gestion des aides, tout en évitant les longues tracasseries administratives.

Egalement, le projet de décret visant à instituer officiellement le statut de blessé de guerre témoigne d’une avancée significative. Il ouvre la voie à une reconnaissance légale et pérenne du sacrifice des militaires. Ce qui consolide la politique de soutien portée par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé.

Outre cette initiative, l’Etat togolais a mis sur pied le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), qui vise à renforcer la résilience de cette partie du pays en proie à la menace terroriste. Ce programme vise à faciliter l’accès des populations de cette région aux services socioéconomiques de base.

Par ces efforts, le Togo affirme non seulement sa résilience face aux menaces terroristes, mais aussi sa capacité à conjuguer efficacité sécuritaire et justice sociale. Une posture qui conforte la stabilité nationale du pays et renforce le lien armée nation dans un contexte régional tendu.

Adjo Malm

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