Dans la dynamique de refondation de la Nation, les autorités nigériennes ont posé un geste symbolique, marquant une nouvelle étape dans la réaffirmation de l’identité nationale nigérienne. La place emblématique qui a connu les mobilisations populaires dont, celle du 2 septembre 2023 pour le départ des troupes militaires françaises à Niamey, surnommée la « Place de la Résistance », est désormais baptisée « Tarha-Nakal » qui veut dire « Amour de la Patrie » en tamacheq, l’une des langues nationales.
En rebaptisant la Place de la Résistance « Tarha-Nakal » les autorités nigériennes posent un acte hautement symbolique. Ce choix, bien plus qu’un simple changement de nom, inscrit dans la mémoire collective un moment décisif : celui où le peuple nigérien a exigé de reprendre le contrôle de son destin.
Lieu central des mobilisations, cette place devient désormais un repère identitaire, unifiant les citoyens autour des valeurs de souveraineté, d’unité nationale et de résilience. L’usage du tamacheq témoigne aussi d’un hommage appuyé à la diversité culturelle du pays.
Ce geste s’inscrit dans une dynamique plus large de refondation politique et de réécriture de l’histoire du peuple nigérien, portée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), sous le commandement du Général Abdourahamane Tiani, Président nigérien. Il incarne l’ambition d’un Niger maître de son destin, tourné vers un avenir forgé par le peuple et pour le peuple.
Aïshu Malm