Dans le contexte de reconfiguration géopolitique où la souveraineté est érigée en pilier fondamental de la diplomatie malienne, la rencontre entre les autorités de la transition et une délégation des États-Unis traduit une vision claire dans l’approche du Mali en matière de coopération internationale.
À travers cette séance de travail, le ministre Abdoulaye Diop, accompagné de son collègue en charge de la Sécurité, a affirmé la ligne politique du pays : nouer des partenariats fondés sur le respect mutuel et l’intérêt commun, loin des logiques d’ingérence.
La visite de la délégation américaine composée de Rudy Atallah, directeur adjoint principal de la lutte contre le terrorisme à la Maison Blanche et de l’ambassadrice américaine, s’inscrit dans la volonté de Washington de relancer le dialogue politique dans la région sahélienne, en prenant acte des nouvelles réalités de souveraineté affirmée par les États de la Confédération AES.
Le Mali ne s’inscrit plus dans une posture de demandeur, mais de partenaire stratégique. Les questions abordées lors de la réunion sont entre autres, la reprise en main de la défense nationale, le rôle de l’AES dans la lutte antiterroriste, la dénonciation de soutiens extérieurs aux groupes armés, témoignent de cette volonté de repositionnement assumé.
Au-delà de la sécurité, les discussions ont ouvert la voie à une coopération élargie aux investissements, dans une dynamique de « gagnant-gagnant ». Ce tournant diplomatique révèle une ambition politique : celle de bâtir des alliances durables fondées sur la dignité, la réciprocité et la transparence.
Le Mali veut désormais coopérer, mais uniquement sur la base de principes clairs et d’un respect de sa souveraineté. Cette position redéfinit les contours d’un partenariat plus équilibré, conforme aux aspirations du peuple malien et à la vision stratégique portée par le Général d’Armée Assimi Goïta, Président du Mali.