Au cœur des échanges de la 6ème conférence mondiale des Présidents de parlement, le Burkina Faso a su porter haut sa voix, incarnée par Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT).
Dans un monde secoué par des conflits multiples, souvent instrumentalisés par les grandes puissances au nom de leurs intérêts géopolitiques, le Faso a lancé un message d’humanité et de conscience universelle : la vie humaine ne doit plus être banalisée.
Le Président Bougouma a souligné que le terrorisme est une menace à la paix mondiale au même titre que les crises d’Ukraine, du Soudan ou de Gaza. Depuis plus d’une décennie, le Burkina Faso et ses voisins de l’AES mènent une guerre silencieuse mais déterminée contre un fléau transnational qui ignore les frontières. Et cette lutte ne devrait plus être perçue comme une bataille locale, mais comme une responsabilité partagée par l’ensemble de l’humanité.
Le Faso plaide donc pour une prise de conscience planétaire, estimant que la victoire contre le terrorisme au Sahel est intrinsèquement liée à la paix mondiale. Dans cette vision, les parlements, reflets des peuples, doivent se lever en défenseurs de la paix, faire entendre leur voix auprès des exécutifs et voter des lois justes et équitables.
En érigeant la paix comme priorité et en appelant à un multilatéralisme solidaire, le Burkina Faso rappelle au monde que la dignité des peuples doit primer sur les intérêts stratégiques. Son cri à Genève est un appel à la responsabilité collective et à l’urgence morale.
Adjo Massan