Sous le haut parrainage du Président malien , le Général d’Armée Assimi Goïta, le ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a lancé la 4ᵉ édition de la Semaine Nationale de la Réconciliation (Senare). Cet événement s’inscrit dans une dynamique politique forte visant à consolider l’unité nationale et à renforcer les liens entre les peuples du Sahel.
La Semaine Nationale de la Réconciliation (Senare) s’impose comme un rendez-vous incontournable de dialogue et de renouvellement des pactes sociaux. Placée sous le thème de l’héritage culturel comme facteur de paix, l’évènement ambitionne de valoriser le patrimoine commun des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger, membres de la Confédération des États du Sahel (AES). À travers cette initiative, le Mali réaffirme sa volonté de faire de la culture un pilier de la réconciliation et de la cohésion.
C’est un espace concret de dialogue, de compréhension mutuelle et de pardon, essentiel pour panser les blessures du passé et construire un avenir commun. Aussi, le discours du Premier ministre, appelant à l’union des efforts pour une paix durable, résonne comme un engagement fort de l’État à accompagner la réconciliation par des actes. Ces actions traduisent une volonté politique claire : replacer le patrimoine culturel au cœur du processus de paix, conformément à la vision du Chef de l’État.
Dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel (AES), où les peuples partagent des histoires, des langues et des traditions, ce type d’événement mérite d’être encouragé et multiplié. Il renforce le tissu national, favorise la solidarité régionale et prépare le terrain à une stabilité durable.
Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires, la Senare apparaît comme un outil puissant de résilience, d’intégration et de fraternité au sein de l’espace AES. Le Mali, par cette initiative, confirme son engagement à nationaliser le processus de réconciliation et à bâtir une paix durable, portée par les valeurs et les mémoires partagées.
Adjo Massan
