Face aux risques d’inondation encore présents malgré une situation hydrologique moins critique que l’année précédente, les autorités maliennes montrent une volonté claire d’anticipation et de protection. Réunis pour la troisième fois au CECOGEC, les membres du Comité Technique Interministériel de gestion des inondations ont dressé un bilan précis des dégâts récents et ont mis en place des mesures concrètes pour prévenir les dangers à venir.

Avec des cas d’inondation recensés à Koulikoro et Gao, et un décès tragique lié à la foudre, l’appel à la vigilance lancé par le Colonel Moussa Bagayoko est plus que jamais d’actualité. Les prévisions indiquent que les niveaux d’eau pourraient atteindre leur pic fin septembre et début octobre, notamment dans les zones de Kangaba, Kayes, Bamako et Ségou. Les autorités ne baissent pas la garde.

La stabilité météorologique actuelle ne doit pas faire oublier les risques liés à l’activité orageuse persistante. En réponse, les responsables ont réactivé les recommandations de la réunion du 10 septembre, notamment sur la sensibilisation aux dangers liés à l’installation anarchique des panneaux solaires, souvent source d’accidents en période de pluie.

Cette démarche proactive, alliant surveillance, coordination et communication, mérite d’être saluée. Elle montre que la protection des populations reste une priorité, et que la prévention est désormais au cœur de la gestion des crises climatiques.

Adjo Massan

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