A l’occasion de l’an trois de l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec la presse burkinabè, marquant un tournant dans la trajectoire politique du Burkina Faso. À travers ses déclarations, le chef de l’État a réaffirmé sa vision claire et résolue du Faso : celle d’un pays souverain, sécurisé et engagé dans un développement durable fondé sur ses propres ressources et sur l’unité de son peuple.
Face aux défis sécuritaires et à l’instabilité régionale, le Président appelle à une mobilisation collective et à cultiver une résilience nationale, fondée sur le courage, la solidarité et l’engagement de chaque Burkinabè. Cette approche traduit une volonté de faire de la sécurité une affaire de tous, dans une logique de défense populaire et de cohésion sociale.
Aussi, le président a insisté sur la nécessité de promouvoir les initiatives locales, de valoriser les savoir-faire communautaires et de stimuler l’économie endogène. Le développement durable doit reposer sur la capacité du Burkina Faso à produire, transformer et consommer localement, dans une logique de souveraineté économique et de justice sociale.
Ce discours rappelle que la construction du Faso ne peut se faire sans le courage collectif et l’engagement citoyen. Il trace les lignes d’un projet national ambitieux, où chaque Burkinabè est appelé à devenir acteur du changement, artisan de la paix et bâtisseur de l’avenir.
Sur le plan de la diplomatie, la coopération entre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) est également mise en avant comme un levier stratégique. Le Capitaine Ibrahim Traoré voit dans cette alliance une opportunité de mutualiser les efforts, de renforcer les capacités régionales et de construire une diplomatie fondée sur les intérêts communs et le respect mutuel. Cette vision régionale s’inscrit dans une quête d’autonomie stratégique, loin des influences extérieures.
Adjo Massan