Le gouvernement burkinabè a initié une réflexion nationale sur la refonte de la formation technique et professionnelle. Durant deux jours, experts et partenaires échangeront sur l’adaptation des filières aux besoins économiques et le renforcement des infrastructures éducatives.
La cérémonie d’ouverture, présidée par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a révélé un constat préoccupant : seuls 5% des élèves suivent des formations techniques, alors que le marché réclame davantage de compétences spécialisées. Cette inadéquation entre formation et emploi freine le développement national.
Face à ce défi, les autorités ambitionnent de porter à 60% d’ici 2050 la proportion d’élèves dans les filières professionnelles. Cette réforme vise à créer un réservoir de talents techniques capable d’accompagner la croissance économique du pays.
La représentante de l’Alliance des États du Sahel a salué cette initiative, soulignant que l’investissement dans le capital humain reste la clé pour relever les défis du développement dans la région.
Ce forum marque ainsi une étape décisive dans la revalorisation de l’enseignement technique, considéré désormais comme un levier stratégique pour l’emploi des jeunes et la souveraineté économique.
