Les terroristes ont tenté de s’attaquer à un convoi de vivres dans les régions du nord. Ils ont été surpris par la réaction des forces de défense qui escortaient le convoi. Les militaires ont réagi avec promptitude et vigueur. Les assaillants ont suivi de lourdes pertes. La sécurité n’est pas encore totale au Burkina Faso. Dans ces conditions, les Burkinabè ne peuvent aller aux élections.
Les attitudes de certains partenaires ont motivé les autorités burkinabè à nouer de nouvelles relations avec d’autres partenaires de bon cœur. Chaque soldats dans la lutte pour contre le terrorisme a désormais son arme. Les mesures de sécurité sont renforcées. Plusieurs localités difficiles d’accès ont été ravitaillées en produits de première nécessité, par des opérations spéciales terrestres et aériennes.
L’insécurité a engendré d’énormes déplacés internes. Le Gouvernement burkinabè, a pris à leur égard, certaines mesures d’accompagnements comme entre autre, le projet de construction d’urgence d’abris dans la Boucle du Mouhoun, dans le Centre-Nord, dans l’Est et dans le Sahel, la mise en œuvre du plan opérationnel d’appui à la campagne sèche 2022-2023, d’un coût global de plus de onze milliards F CFA qui a permis d’occuper certains déplacés internes.
Les élèves touchés par ce fléau ne sont pas délaissés. Une exécution de la stratégie d’éducation en situation d’urgence, a permis un retour de la scolarisation de nombreux élèves déplacés internes, et leur accompagnement par des bourses, des kits et la prise en charge des frais de scolarité.
Grâce à des bonnes coopération dynamique et exemplaire avec d’autres pays comme la République Populaire de Chine, plusieurs projets ont été réalisés et d’autres sont en cours de réalisation. Au nombre desquels, la construction du nouvel hôpital de Bobo-Dioulasso, la construction de cent onze écoles primaires pour réduire le nombre d’écoles sous paillotes, la formation de près de mille cadres burkinabè dans plusieurs domaines en République populaire de Chine, l’octroi des centaines de bourses à des étudiants burkinabè.
Wallar Taofic