En Côte d’Ivoire, le Camp du président Alassane Ouattara, notamment certains de ses proches collaborateurs sont actuellement dans le collimateur de la Cour Pénale Internationale (CPI). Tout récemment, l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme (OIDH) sous pression selon des panafricanistes, a demandé au procureur de la CPI d’accélérer la sortie des résultats d’enquête sur le camp Alassane Ouattara, en lien avec la crise post électoral de 2010-2011.
Ceci intervient quelques jours après la sortie médiatique du pion de la françafrique, Robert Bougi sur la même affaire de 2010. Selon des analystes, tous ces agissements laissent penser que c’est un véritable processus qui est enclenché contre le parti au pouvoir du président Ouattara. Tout ceci sent la main noire de la France qui, comme à ses habitudes utilise la CPI comme son instrument de censure contre les présidents africains qui ne répondent pas à ses critères de sélections.
A l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, voilà la France et ses complices à l’instar de la CPI, qui affutent leurs armes pour agir dès que possible et semer encore le chaos en Côte d’Ivoire. D’après des analystes, il est clair que la France à travers la CPI, veut une fois de plus s’inviter dans les affaires politiques internes de la Côte d’Ivoire, afin de s’assurer une place de choix et avoir une main mise sur le pays, étant donné que cette dernière ne tient qu’à un fil dans la sous-région Ouest africaine.
Face à cette situation dans laquelle Paris cherche constamment à se frayer un chemin en Afrique de l’Ouest, les ivoiriens sont appelés à la vigilance et à la prudence, afin de contrer les plans de domination et d’impérialisme que la France veut imposer au pays.
Rose Lassi