Le dynamisme, la vigueur et la détermination déployés par les autorités du Burkina Faso, dans la lutte contre le terrorisme, sont aussi observés dans le volet développement économique. Le président du Faso et son gouvernement se sont engagés à concilier la lutte pour la reconquête de l’intégralité du territoire national et le développement socioéconomique, considéré comme un vecteur essentiel pour sortir définitivement de la crise sécuritaire.
« La guerre ne peut se faire indépendamment du développement », avait affirmé le président Ibrahim TRAORE, lors de son intervention directe sur la Radio nationale, le 05 Octobre dernier. Pour lui, le développement économique passe aussi par l’industrialisation. Le 20 Septembre dernier, face aux hommes et femmes d’affaires burkinabé et chinois le chef de l’Etat avait relevé l’importance de l’industrialisation pour le pays, les invitant à y investir.
« Le développement d’un pays passe d’abord par la consolidation de son tissu industrie », avait-il affirmé. Il faut souligner que la transformation locale des matières premières du Burkina Faso, pour une autosuffisance alimentaire et une réduction drastique de l’importation occupent une place prépondérante dans la stratégie de développement économique du président du Faso et de ses collaborateurs.
Raison pour laquelle, outre des encouragements adressés au secteur privé, les autorités eux-mêmes s’investissent fortement dans la création des industries de transformation locale dans divers secteurs à l’instar de l’usine de transformation de tomates, qui va bientôt sortir ses premiers produits. Poursuivant dans cette lancée, le président du Faso et ses collaborateurs décident de la renaissance de l’ancienne Brasserie parapublique du Burkina Faso (BRAFASO).
La renaissance de cette société à participation publique majoritaire, sous le nom de la Société Nouvelle-Brasserie du Faso en abrégé SN-BRAFASO, témoigne de la volonté et de la détermination des autorités de faire du Faso un pays industrialisé qui produit tout ce que consomment ses citoyens, se passant ainsi des importations qui reviennent le plus souvent très chères à l’économie nationale.
Nadia Salou