Les autorités françaises et leurs complices acharnés à faire chuter les régimes révolutionnaires de la Confédération AES, ont cherché à impliquer des pays frères et voisins de ces pays cibles, mettant à mal les principes de voisinage et les relations de fraternités qui lient depuis des lustres ces pays d’Afrique. Mais ce dynamisme et l’ardeur de cette puissance coloniale observés en début de ses plans de déstabilisation semblent être refroidis.
D’où la question légitime de certaines opinions de savoir, si la vieille stratégie de la France, qui consiste à se servir des autres pour atteindre ses objectifs, a-t-elle été comprise et exposée ? Après des multiples dénonciations des leaders révolutionnaires de la présence des bases militaires ou des soldats français dans certains pays voisins au Burkina Faso, au Mali et au Niger, comme la Côte d’Ivoire et le Bénin, les choses semblent se calmer sur ce point.
Mais la volonté de déstabiliser les pays de l’AES demeure vivace se développant de diverses autres manières, cependant, de façons très clandestine, utilisant les opportunistes comme les apatrides, les exilés et hommes politiques de ces pays. La DGSE étant sur le coup de déstabilisation, des espions sont déployés partout et chargés de mener de manières secrètes, leur mission contre les dirigeants de ces pays.
Qu’il nous souvienne que quatre expions agents du service de renseignements français sont toujours en détention au Burkina Faso. Les autorités nigériennes ont annoncé la semaine dernière avoir mis aux arrêts un autre espion de la DGSE. Depuis quelques semaines, des alertes font état de l’engagement de ce service français dans la réalisation des projets funestes de déstabilisation.
L’unité et la solidarité doivent être à ce jour, les maître-mots de tous les africains épris de liberté réelle et de la souveraineté. Une solidarité africaine s’impose face à un ancien système impérialiste qui cherche toujours à diviser les peuples d’Afrique pour mieux assoir sa suprématie.
Bertrand Dabo