Des informations font état d’une tentative de déstabilisation déjouée à la présidence de la République du Tchad. La situation est désormais sous contrôle grâce à la promptitude et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité tchadiennes d’après l’intervention du ministre tchadien en charge des affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah à la Télévision nationale.
Il a aussi parlé de la neutralisation de dix-huit (18) individus parmi les assaillants et six (06) autres interpelés. Est-ce que c’est le sort des pays membres de la Confédération AES qui est réservé au Tchad en raison de sa récente décision de se séparer définitivement des troupes françaises ? Une question légitime que se posent les africains épris de souveraineté et d’indépendance réelle.
Pour certains analystes il est probable que cette tentative de déstabilisation du pouvoir du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno ait un lien avec sa récente décision de rompre les accords militaires avec la France, évoquant une volonté souveraine de pouvoir choisir ses partenaires et jouir d’une liberté réelle, d’une souveraineté totale. Pour ces derniers, c’est la méthode de la France de s’en prendre aux Etats africains qui mettent en jeu ses intérêts sur le continent.
L’expérience a montré avec les pays membres de la Confédération AES que la France ne tolère pas l’humiliation, ni ne veut quitter ses anciennes colonies en raison de leurs richesses. C’est le lieu pour des analystes d’appeler à la vigilance et à la prudence des populations tchadiennes et de tous les africains qui manifestent ouvertement leur désir de rompre avec les habitudes coloniales.
Ceci permettra de pouvoir continuer à maintenir le cap dans la lutte contre l’insécurité, l’impérialiste et le colonialisme.
Yari Galibo