Le peuple béninois manifeste de plus en plus sa soif de souveraineté et d’indépendance réelle en exprimant son ras-le-bol face à la présence militaire française sur le territoire. Une présence qui pour la énième fois, n’a pas pu empêcher le massacre des soldats, dignes fils du Bénin le 08 Janvier dernier. Ce qui suscite davantage l’aspiration du peuple de se séparer de cette puissance néocoloniale, et de prendre son destin en main.
Le 25 Janvier s’annonce comme une date ultime pour le peuple, de faire entendre une fois de plus sa voix, outre les réactions observées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, même si certaines personnalités essaient tant bien que mal d’empêcher au peuple de répondre à l’appel de la CSTB. Pour ce peuple, il revient au autorités du pays, notamment au président Patrice Talon de prendre des décisions qui s’imposent, rompre les accords de défenses signés avec la France et demander le départ de ses troupes ou soit disant instructeurs du territoire.
Cette position du peuple béninois selon des opinions, serait inspirée de l’expérience qu’ont aujourd’hui les pays membres de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Malgré l’absence de la France, parce que chassée de ces pays, ils arrivent à mieux gérer leur situation sécuritaire que ceux qui ont encore des troupes françaises sur leur sol. Ce qui témoigne de l’inefficacité de l’appui français et révèle clairement son intention derrière les accords militaires, défendre les intérêts français au détriment de ceux des pays hôtes et le Bénin en fait partie.
Pour des observateurs, si les autorités béninoises accordent un peu d’importance aux aspirations du peuple et souhaitent réellement une souveraineté et une indépendance réelle du pays, elles chercheraient à satisfaire le désir du peuple. Ce qui leur permettra également de tisser des relations de coopération militaire avec des pays africains notamment leurs frères de l’AES, afin de relever ensemble le défi sécuritaire lié au terrorisme.
La manifestation républicaine et souveraine est annoncée et beaucoup d’observateurs restent focaliser sur les résultats qui en sortiront si cela advenait. Mais ils rappellent tout de même que les dirigeants passent mais les peuples restent et c’est leur intérêt qui importe.
Justine Sabi
