La décision du ministre de la Sécurité Mahamadou Sana de réduire drastiquement le nombre de postes de contrôle routier au Burkina Faso marque une avancée majeure dans la lutte contre les tracasseries sur les axes du pays. Passer de 385 à 40 postes officiels, répartis sur 15 axes principaux, témoigne d’une volonté claire de restaurer la confiance entre les forces de l’ordre et les usagers de la route.

Cette réforme répond à une préoccupation longtemps exprimée par les citoyens : celle des arrêts intempestifs sous couvert de sécurité. En distinguant désormais deux types de contrôle documentaire et sécuritaire le ministère clarifie les pratiques et limite les dérives.

La mise en place d’un dispositif modulable, ajusté chaque mois selon les besoins sécuritaires, montre une approche intelligente et souple, qui prend en compte à la fois les impératifs de sûreté nationale et le droit fondamental à la libre circulation. En rendant illégaux tous les postes non autorisés, le ministère envoie un signal fort contre la corruption routière.

Cette initiative mérite d’être saluée. Elle redonne de l’oxygène aux transporteurs, aux voyageurs et à l’économie nationale. Elle rappelle aussi que la sécurité ne doit jamais être un prétexte pour entraver les libertés ou pour enrichir illégalement certains agents. Le Burkina Faso amorce ainsi un virage vers une gouvernance plus juste, plus transparente en matière de sécurité routière.

Cette réforme est l’une des séries de réformes initiées sous l’expertise du ministre Mahamadou Sana qui, à la tête de ce département ne ménage aucun effort pour la protection et la sécurité des citoyens.

Afia Samtou

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