Le Président Félix Tshisekedi a livré à New York un discours puissant, sans détour, qui rompt avec les silences diplomatiques habituels. En dénonçant un « génocide silencieux » dans l’Est de la RDC, il a mis à nu les mécanismes d’un conflit qui dépasse les affrontements armés : un système de prédation internationale, où des puissances et des intérêts étrangers exploitent les ressources congolaises au prix du sang et de la souffrance.

Ce discours marque un tournant. Il ne s’agit plus de quémander la paix, mais de réclamer justice. En rappelant les massacres récents et en citant les rapports accablants des Nations Unies et de Human Rights Watch, Tshisekedi a placé la communauté internationale face à ses responsabilités. Il exige des actes, pas des promesses.

Son appel à soutenir la commission d’enquête indépendante est une interpellation directe : le monde ne peut plus détourner le regard. Ce plaidoyer pour la vérité et la mémoire collective est un pas décisif vers une paix durable. En osant nommer les agresseurs et les complices, le chef de l’État congolais a redonné voix aux victimes et dignité à son peuple.

Essi Pouli

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