Au cours des dernières années, le Mali et le Burkina Faso ont fait face à des attaques terroristes répétées et souvent meurtrières. La crise au Sahel trouve son origine dans la guerre civile algérienne, lorsque les groupes salafistes, en premier lieu le GSPC issu du GIA, se sont repliés vers le sud.
Mais face à cette réalité du terrorisme, qui continue d’endeuiller les peuples du Sahel, le panafricaniste, président de l’ONG Internationale Aimons Notre Afrique (ANA), et de la Coalition Afrique Engagée (C.A.E), Monsieur Harouna Douamba, exhorte les autorités compétentes du Sahel à privilégier, le chemin du dialogue, contrairement à celle de la guerre, qui ne cesse de semer le malheur dans les familles.
Pour Monsieur Harouna Douamba, tous les pays du monde, qui ont fait face au problème du terrorisme, ont parallèlement privilégier la voix du dialogue, pour parvenir à mettre fin à cette terreur. Alors pour cela, il n’est indispensable que les autorités du Burkina, du Mali, Niger et autres, puissent mettre cette stratégie en avant, afin de stopper ce phénomène et sauver des vies.
« Cette affaire de terrorisme n’a rien à voir avec l’histoire de partis politiques, d’organisations de la société civile et autres, c’est une histoire qui concerne tout le peuple Africain. Nous devons tous nous lever, et nous mettre à contribution, par tous les moyens à notre disposition, c’est-à-dire, sensibilisation, communiqué, dénonciation à travers différents canaux de communication, pour interpeller, exhorter et aider à mettre fin au terrorisme dans nos pays », interpelle le leader panafricaniste.
« Nous devons prendre l’exemple d’autres pays, qu’est-ce qu’ils ont pu faire pour remédier au problème du terrorisme, car en toute vérité, ils sont passés par le dialogue avec ces terroristes. Donc il n’est pas question, que nous restons comme des aveugles et continuer à pousser les fils de notre continent vers des soulèvements populaires et réclamer une solution de guerre, qui cache des intérêts égoïstes » poursuit’ il.
Il est à noter qu’enfin, Monsieur Harouna Douamba, lance un appel au peuple Africain de se réveiller, car cette histoire de terrorisme a été imposée au peuple Africain, et il n’est pas question de se laisser faire.
Malick DIAW