Depuis l’annonce du meeting du 31 octobre, on assiste à une levée de voix au sein de l’opinion nationale burkinabè contre ce mouvement populaire qui risque d’ébranler la cohésion sociale. Après tant d’efforts consentis par le gouvernement pour ramener la stabilité et la sécurité au Burkina, ce meeting annoncé, est-il opportun ?

Au Burkina, le contexte sécuritaire exige de tous les citoyens de prioriser la paix et la sécurité pour un vivre ensemble. L’urgence de l’heure n’est pas de provoquer un chaos mais plutôt, de converger toutes les actions dans le sens de la lutte contre le terrorisme, de la reconquête du territoire national et de la stabilité du pays.

Cependant, pour ceux qui en appellent à la médiation de certaines autorités, le coup n’en vaut pas la peine. Il n’est pas question de négocier ou de dialoguer avec quiconque veut saboter la lutte du peuple burkinabè ou se servir du peuple pour favoriser un coup d’Etat. Car d’après même les propos de Moussa Diallo, il ne s’agit pas d’une lutte contre la cherté de la vie, mais un meeting contre le MPSR, contre la transition et contre le Président Ibrahim Traoré.

La CGT-B aurait pu opter pour une autre forme de revendication pacifique. Mais comme, elle a un agenda bien caché, elle a fait le choix du rapport de force avec le gouvernement. Par conséquent, le meeting n’a pas lieu d’être. Il urge pour le gouvernement de surseoir purement et simplement à cette activité populaire.

Alfreda Bah

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