L’approche pacifique du président togolais Faure Gnassingbé dans la résolution des crises dans la sous-région est unanimement reconnue par ses pairs qui n’hésitent pas le solliciter comme médiateur dans nombre de situations. Après le Mali, la médiation togolaise est de nouveau sollicitée dans la sous-région. Les autorités nigériennes ont appelé de façon formelle à la facilitation du Togo dans leur dialogue avec la communauté internationale et la CEDEAO.

La demande a été faite lors d’une rencontre à Lomé entre le président togolais et une délégation nigérienne, composée du ministre d’Etat et de la défense, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, du ministre de la jeunesse et des sports, le Colonel Major Abdourahamane Amadou et du Haut commandant de la Garde nationale, Ahmed Sidian.

Depuis le début de la crise nigérienne, le Togo a opté pour le dialogue quand certains de ses voisins de la CEDEAO brandissaient la menace militaire. Ces nombreuses médiations discrètes ont même facilité la rencontre entre les nouvelles autorités nigériennes et les émissaires de la CEDEAO.

Cette fois et sur demande du Niger, il est question pour Faure Gnassingbé de faciliter le dialogue entre le gouvernement de transition et la communauté internationale et aussi plaider pour la fourniture d’un appui adapté à la situation du pays. Pour y arriver, les deux pays ont convenu de la création d’un Groupe de soutien à la Transition. Il servira de cadre de discussion et sera codirigé par les deux pays sous l’égide de l’Alliance politique africaine (APA).

L’APA est un cadre de concertation de dialogue politique et d’actions communes, un cadre de coopération entre les Etats ayant une vision d’une Afrique souveraine, politiquement forte et non alignée.

Inda Kali

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