Portée historique, la charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES), outre l’aspect de défense collective des trois Etats, marque la vision d’une Afrique sans barrière ethnique, culturelle et autres. Les présidents signataires ont encore réaffirmé leur volonté de faire du Sahel, une terre de prospérité et non d’insécurité lors d’une rencontre de travail et d’amitié. Cette fois, c’est le Chef de l’Etat nigérien, le Général Abdourahamane Tiani qui a fait le déplacement du Mali et du Burkina-Faso pour s’entretenir avec ses homologues, le Colonel Assimi Goïta et le Capitaine Ibrahim Traoré.
D’abord Bamako et ensuite Ouagadougou, c’est la première rencontre des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du sahel après la signature de la charte. A Ouagadougou, c’est la première visite du président nigérien en terre burkinabé. Dans les deux capitales, l’objectif était le même ; saluer le soutien de ces pays frères grâce auxquels, le Niger a pu résister face aux menaces et embargo imposé par certains pays de la CEDEAO.
La rencontre des trois personnalités renforce leur volonté et leur engagement à mutualiser les efforts pour la satisfaction des besoins des peuples nigérien, malien et burkinabè, mais aussi, la consolidation des bonnes relations entre ces Etats liés par la culture, l’histoire et la géographie. Cette nécessité de consolider les relations est motivée par le fait d’être des citoyens d’un même pays (continent africain), d’autant plus que les frontières d’aujourd’hui n’existaient pas avant l’arrivée des impérialistes.
Ces relations entre les trois pays, basées sur le respect mutuel sont gage de développement. Un développement harmonieux qui passe par la fin du terrorisme, qui est une réalité aujourd’hui dans ces pays grâce au dévouement de chacun des gouvernements de transition.
Sadia Koné