Le centre pénitentiaire agricole de Baporo créé par le père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara continue de remplir sa mission. Désengorger les populations carcérales, réduire les charges de l’Etat dans la gestion des centres de détention, préparer à la réinsertion sociale et surtout s’auto-alimenter et alimenter le reste de population. Cette mission cadre avec la vision du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, de faire participer les détenus au développement du pays.
Ainsi, à travers l’initiative présidentielle agricole 2023-2024, le centre a bénéficié d’un accompagnent de l’Etat afin d’accroitre ses surfaces cultivables, de disposer de labours, d’engrais et de semences. Avec cet appui de l’Etat burkinabè, les détenus de cet établissement ont réalisé un travail gigantesque. Sur 40 hectares, des détenus ont produits du maïs et du sorgho entre autres pendant la saison humide.
Pour la saison sèche en cours, le centre a prévu une exploitation de 30 hectares avec la production de 11 cultures dont l’aubergine, l’oignon, le maïs et la banane. Dans ce centre, l’élevage des ruminants est aussi mis en avant. Pendant que certains détenus s’adonnent à l’agriculture, d’autres pratiquent l’apiculture et l’élevage de porcs, de poulets, de moutons et de bœufs.
Le Centre de production agricole de Baporo est un milieu pénitentiaire spécial. L’ensemble des détenus reçus travaillent à plein temps et tous participent à la production. Autrement, le Centre outre son rôle de maison correctionnelle, contribue à former les détenus, à les rendre utiles pour toute la société. Et l’initiative agricole du président Traoré tout en renforçant ce rôle, garantit une sécurité alimentaire au peuple burkinabè.
Kayi Latevi