Au Niger, l’enquête ouverte par les autorités à la suite de la découverte des caches d’arme dans les locaux occupés par les militaires français (Eucap Sahel) après le départ des troupes françaises, ont donné leurs premiers résultats. Ces derniers révèlent des irrégularités qui confirment que les militaires français étaient à Niamey pour éviter la paix.
D’après la section de recherches de la gendarmerie de Niamey, les armes introduites par Eucap Sahel dans le pays et conformément au protocole signé entre l’Etat nigérien et ses partenaires, ne correspondent pas aux armes découvertes. De même, les armes 57 au total, détruises par les militaires français avant leur départ, ne figurent pas sur la liste des armes autorisées au Niger. En conclusion, ces matériels ont été introduits par voie illégale pour servir à des fins de déstabilisation.
Bref, toutes les armes découvertes lors des perquisitions n’ont pas été déclarées avant leur introduction. Autre élément révélé par l’enquête et qui incrimine la France dans cette affaire, est la découverte d’une trentaine de motos généralement utilisées par les groupes terroristes.
Aussi, quelques agents de la mission Eucap Sahel qui en vrai, sont des espions de nationalité française toujours présents à Niamey et qui renseignent Paris sur tout ce qui se passe dans le pays. Et ce n’est as tout. La France en quittant Niamey, a déployé ses basses miliatires le long la frontière du pays notamment au Nigeria et Bénin.
Tout ceci est la preuve irréfutable des actions clandestines que prépare Emmanuel Macron contre le Niger, contrairement à ce que présentent les médias à la solde de Macron comme une guerre informationnelle contre la France.
Ce n’est pas le fruit de l’imagination des autorités nigériennes. La menace de déstabilisation du Niger par la France est bel et bien réelle. Alors, les forces de défense et de sécurité doivent être en alerte et redoubler de vigilance.
Vianey Eli