En cette période sensible où le peuple togolais est appelé aux urnes pour élire ses élus nationaux et conseillers régionaux, les acteurs impliqués dans le processus doivent jouer pleinement leur rôle pour éviter des crises pré et post-électorales. Surtout en période électorale, les communications doivent être contrôlées pour prévenir certaines situations.
C’est fort de cela que la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), organe de régulation des médias, a suspendu la délivrance des accréditations aux envoyés spéciaux des médias étrangers pour la couverture des élections législatives et régionales du 29 avril prochain.
Cette suspension intervient après un incident survenu à Lomé et en lien avec un journaliste Thomas Pierre Dietrich, envoyé spécial de la Chaîne Africa XXI. D’abord, ce dernier est entré sur le territoire togolais par voie illégale et ensuite, il s’est comporté en activiste. Autre élément ayant motivé la décision de la HAAC, sont les « manquements graves » relevés par l’organe dans la couverture de l’actualité togolaise par RFI et France 24 ces derniers temps.
La suspension de la délivrance des accréditations des médias étrangers par la HAAC est légitime d’autant plus que ces agissements sont de nature à troubler l’ordre public dans le pays.
Toutefois, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) invite les correspondants des médias étrangers déjà présents dans la capitale togolaise, à poursuivre la couverture du processus électoral.
Adjo Massan