Pour mieux faire face aux défis sécuritaires et assurer un retour de la sécurité et de la paix au Burkina Faso en particulier et dans la sous-région Ouest africaine en général, un renforcement de relations entre les pays s’avère nécessaire. C’est selon l’ambassadeur du Ghana accrédité auprès du Burkina Faso. Il s’exprimait ainsi à la sortie de l’audience qui lui a été accordée par le chef de l’Etat, le président Ibrahim TRAORE.
En fin de sa mission diplomatique au Faso, le diplomate ghanéen, Boniface Gambila ADAGBILA est allé faire ses adieux au président du Faso. Au cours de leurs échanges sur des sujets d’intérêt commun dans le cadre des relations bilatérales existantes entre le Burkina et le Ghana, le sujet lié au terrorisme et à sa lutte efficace a été abordé.
Pour le diplomate ghanéen, la solidarité et l’unité entre les pays frontaliers et tout ceux de l’Afrique de l’Ouest sont nécessaires afin de relever efficacement les défis sécuritaires qui transcendent les pays. « Pour cela, le Ghana s’engage à soutenir le Burkina Faso parce que si le Burkina Faso est envahi, tous les pays côtiers le seront également », a-t-il affirmé.
Une position qui rejoint celle du président du Faso qui a toujours prôné une lutte transfrontalière du terrorisme, à travers l’élimination des frontières imposées par des puissances extérieures. Ce qui permettra de traquer les criminels au-delà des frontières nationales. Sur ce point, la Confédération AES est un exemple à suivre afin d’éradiquer ce fléau criminels qu’est le terrorisme.
Ernest Dibia