D’après les informations rendues publiques le vendredi 08 Novembre par des médias burkinabè, l’Assemblée Législative de la Transition (ALT) a adopté à l’unanimité des députés présents, le projet de loi portant administration du travail d’intérêt général en milieu carcéral. Un texte juridique qui selon les informations, encadre le travail d’intérêt général (TIG) en rapport avec les détenus.
Cette loi serait également une alternative aux peines de prison et une mesure qui garantit aussi l’équité et préserve la dignité des personnes sanctionnées par la justice. L’idée principale de ce texte juridique est de pouvoir réduire le nombre des personnes détenues dans les prisons, qui sont le plus souvent pléthoriques, dans la plupart des pays africains.
De plus, cette mesure juridique désormais applicable, serait une réponse à l’aspiration du président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, en lien avec la gestion des condamnés. Le chef de l’Etat burkinabè nourrissait l’ambition non seulement de désengorger les prisons du Faso, mais aussi de réduire les charges qu’imposent la détention des accusés et aussi de mettre ces derniers, au service de la Nation à travers l’exécution des travaux d’intérêt général.
« Je ne vois pas bien qu’on condamne des gens, qu’on les dépose et qu’on les nourrisse. Je souhaite que les sanctions soient des travaux d’intérêt public qui permettent de faire travailler (les condamnés) dans nos champs communautaires (…), avait-il affirmé au cours de l’une de ses sorties médiatiques. Ces derniers pourront travailler dans plusieurs secteurs prioritaires, afin de purger leur peine, en même temps ils ont l’opportunité de préparer leur réinsertion.
C’est une aubaine pour le pays des hommes intègres qui s’inscrit désormais dans une dynamique d’autosuffisance alimentaire de la souveraineté sur tous les plans. Les condamnés au travaux d’intérêt public, travailleront pour l’atteinte de ces objectifs de leur Nation.
Daniel Soubi