La République du Tchad et la République sœur de Côte d’Ivoire, ont décidé récemment de rompre des accords militaires qui imposaient sur leur sol, des bases militaires françaises dans le cadre de la lutte contre l’insécurité liée au terrorisme. Tout comme les pays de la Confédération AES, ces deux pays ont jugé inutile et improductif, les soldats étrangers sur leurs territoires.

Cependant si un délai du désengagement des troupes françaises a été fixé du côté de la Côte d’Ivoire, ce n’est pas encore le cas pour le Tchad. En Côte d’Ivoire, les militaires français ont jusqu’à Juillet/Août 2025 pour cédé la place aux soldats ivoiriens. Des voix s’élèvent tout de même, depuis l’annonce de ces décisions salutaires, pour exiger le départ rapide de ces troupes.

Elles estiment que le délai donné par les autorités ivoiriennes est beaucoup plus large et que pendant ce temps, la France qui est habituée de la dépendance aux pays africains peut tenter un mauvais coup. De même pour les autorités tchadiennes. Pour des observateurs, il urge de fixer un calendrier raisonnable, évitant de donner le temps à la France d’agir contre cette décision et de s’imposer à nouveau.

Selon ces observateurs, cette décision devrait être suivi le plutôt possible d’un calendrier précis pour le retrait des troupes et le démantèlement des bases militaires. Ils rappellent ainsi que la France n’a jamais voulu quitter l’Afrique militairement et qu’elle tenterait le tout pour le tout afin de ne pas perdre cette place qui lui reste après qu’elle ait été viré de l’espace Liptako-Gourma par les pays de la Confédération AES.

Il serait nécessaire de prendre l’exemple sur ces pays, afin de pouvoir se débarrasser définitivement de ces bases militaires françaises et de se séparer définitivement des soldats français qui selon des informations ne sont que des espions de la DGSE française en Afrique, guettant les richesses naturelles et pillant le nécessaire pour enrichir leur pays au détriment des propriétaires.

Fidèle Gouba

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