Le gouvernement nigérien réuni en conseil des ministres sous la présidence du Général Abdourahamane Tiani, a entériné la nationalisation de la Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR), détenu par le groupe français Orano. En décidant de reprendre contrôle de son uranium, le Niger sous la conduite du Président Tiani, franchit une étape majeure dans sa stratégie de reconquête de souveraineté sur ses ressources stratégiques. Ce choix marque un tournant historique dans la gestion du secteur minier, longtemps dominé par des intérêts étrangers, en particulier français.

Depuis plus de 50 ans, l’uranium nigérien alimente les centrales nucléaires françaises, mais sans réel retour équitable pour Niamey. En dénonçant un partenariat jugé déséquilibré et « déloyal », les autorités nigériennes affirment désormais leur droit à maîtriser pleinement l’exploitation de leur sous-sol.

Cette décision politique, au-delà de sa dimension économique, porte une forte charge symbolique. Elle incarne la volonté du Niger de reprendre le contrôle de ses ressources, de défendre sa dignité et de construire un développement fondé sur ses propres intérêts. Le transfert intégral des actifs de la SOMAÏR à l’État nigérien est présenté comme un acte de justice économique et de souveraineté nationale.

Cette nationalisation va permettre une gestion plus saine et plus durable de la société et par conséquent, la jouissance optimale des richesses issues des ressources minières par les Nigériens. Niamey affiche ainsi sa détermination à assurer une gestion plus transparente, durable et bénéfique au peuple nigérien. Avec cette mesure forte, le Niger envoie un message selon lequel, ses ressources naturelles serviront d’abord les Nigériens.

Adjo Massan

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