Depuis quelques jours, le conflit entre Israël et l’Iran, a entraîné la mort de nombreux civils dans les deux pays. Pourtant, les grandes organisations internationales de défense des droits de l’homme, comme Amnesty International ou Human Rights Watch, semblent moins bruyantes que lorsqu’il s’agit de l’Afrique. Ce silence ou cette prudence interrogent. Pourquoi une telle différence de traitement ?

En Afrique, dès qu’il y a un conflit ou l’exemple de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, ces ONG publient rapidement des rapports, dénoncent des supposés abus et appellent à des sanctions. Elles jouent un rôle crucial pour attirer l’attention mondiale sur les violations même s’il n’y en a pas. Mais face aux grandes puissances militaires ou aux conflits géopolitiques complexes comme Israël-Iran, leur ton devient souvent plus mesuré, voire absent.

L’indifférence apparente face aux massacres de civils dans le conflit Israël-Iran met en lumière un malaise plus large dans la manière dont les droits humains sont défendus à l’échelle internationale. Face à cette situation, des voix s’élèvent en Afrique et dénoncent cette hypocrisie. Elles demandent que la défense des droits humains soit la même pour tous, sans distinction de continent ou d’intérêt politique.

Ces deux poids, deux mesures sont non seulement injustes, mais dangereux. Il crée de la méfiance, alimente les tensions, et ne sont qu’un outil politique, manipulé selon les intérêts des puissants.

Adjo Massan

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