Dans un contexte régional marqué par des enjeux sécuritaires croissants, le gouvernement togolais intensifie ses efforts pour hisser l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE) au rang de plateforme aérienne de référence en Afrique de l’Ouest. Le 1er juillet 2025, une avancée majeure a été enregistrée avec la remise par l’ambassade des États-Unis, d’équipements de sécurité de pointe à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
Cette coopération stratégique pour une aviation plus sûre (scanners corporels à imagerie avancée et de détecteurs de traces d’explosifs), marque un tournant dans la modernisation des installations de sécurité. Cet appui reflète l’alignement diplomatique et opérationnel entre Lomé et Washington pour une sécurité partagée.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de réformes et d’exercices de préparation mis en œuvre par les autorités togolaises. Le récent exercice “Exo Salle EPULO 2025”, mené par la Société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT), illustre cette volonté politique de tester et renforcer la réactivité des dispositifs sécuritaires face aux scénarios critiques.
Le renforcement de la sécurité n’est pas une finalité en soi, mais un levier central de la vision stratégique portée par les autorités : faire de l’AIGE un centre névralgique du trafic aérien régional. À travers des partenariats techniques, des exercices grandeur nature et une modernisation continue, le Togo affirme sa position de leader émergent dans la gestion sécurisée des infrastructures aériennes.
Adjo Massan