La rencontre de Bamako entre les chefs de gouvernement du Burkina Faso et du Mali incarne une dynamique nouvelle portée par des dirigeants éclairés, résolument engagés dans la refondation de leurs États. À travers cette coopération qui se renforce au sein de la Confédération des Etats de l’AES, le Burkina Faso affirme une volonté de bâtir un avenir fondé sur la souveraineté, la solidarité régionale et le développement partagé.
Cette coopération entre le Burkina Faso et le Mali prend une tournure concrète et stratégique, illustrée par des opérations militaires conjointes menées le long des frontières communes. Ces actions visent à neutraliser les groupes armés terroristes, sécuriser durablement l’espace transfrontalier et favoriser le retour des populations déplacées.
Au-delà du volet sécuritaire, les deux pays multiplient les concertations dans des secteurs clés tels que la jeunesse, le sport, l’emploi, la justice, le tourisme et la culture. Cette dynamique traduit une volonté commune de bâtir des modèles de coopération enracinés dans les réalités sahéliennes, loin des influences extérieures.
Lors de leur récente rencontre à Bamako, les Premiers ministres ont réaffirmé leur engagement à consolider l’Alliance des États du Sahel (AES), portée par une vision d’unité, de souveraineté et de destin partagé. Une ambition qui redéfinit les contours de l’intégration régionale et ouvre la voie à une résilience collective face aux défis contemporains.
Sous l’impulsion de ses dirigeants, l’AES opère une réorientation stratégique dans tous les domaines : sécurité, économie, éducation, santé, gouvernance. Chaque décision prise vise à répondre aux aspirations profondes du peuple sahélien, dans un esprit de responsabilité collective.
Adjo Massan