Elle s’appelle Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA. Depuis le 05 Mars 2022, elle est devenue la première femme cheffe de la diplomatie du pays des hommes intègres.
Dans un contexte socio-politique marqué par des défis sécuritaires, économiques crée par la crise sanitaire de la covid-19 et les attaques terroristes entre autres, la mission de la nouvelle ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur est des moins légères. De la promotion et la défense des intérêts du Burkina Faso au sein de la communauté internationale ; la gestion du domaine de l’Etat à l’étranger en passant par la promotion internationale du dialogue des cultures et des civilisations et la mobilisation de la diaspora pour le renforcement de l’entrepreneuriat et de l’innovation, son excellence Olivia ROUAMBA a fort à faire dans ce ministère au défis multiple. Mais sa détermination et son envi constant à relever les défis d’une « diplomatie de sécurité » la font prendre à bras le corps sa nouvelle mission.
En pleine reconstitution de son équipe de travail au cabinet, Madame ROUAMBA a longtemps commencé à exercer son rôle de négociatrice et mobilisatrice.
Outre ses audiences destinées à renforcer les coopérations entre son pays et les autres, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’Afrique qui est aussi le 47è anniversaire de la CEDEAO, Madame Olivia après avoir réitérer le soutien et l’adhésion du BURKINA-FASO à la thématique nouvelle promu par l’Organisation de l’Unité Africaine qui est de « bâtir une résilience en matière de sécurité nutritionnelle sur le continent africain… », a lancé un appel un appel aux burkinabè. « La résilience en matière alimentaire et nutritionnelle ne peut être complète sans une implication de tous les Etats membres de l’union africaine. Alors unissons nos forces, exploitons à bon escient nos expertises et nos talents en vue de l’atteinte des ODD 1, 2 et 2 dans les échéances définis. » A-t-elle déclaré dans son message.
Diplomate chevronnée totalisant plus de vingt années de carrière. Celle qui a été conseillère des Affaires étrangères, ambassadeur du Burkina- Faso auprès de la République fédérale démocratique d’Ethiopie et Représentant Permanent auprès de la Commission de l’Union Africaine et de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique s’est évidemment ajouté à ses chantiers délicats, celui du bien-être social et l’autonomisation de la femme africaine qu’elle n’incarne si bien rien qu’à travers ces tenues vestimentaires. Ses activités extra-professionnelles notamment la dispense des sessions de formations et de sensibilisation aux femmes burkinabè sur l’autonomisation de la femme et son appartenance à l’Association ASSFE (Association Soutien Solidarité Femmes et Enfants) en sont la preuve.
Toutefois, faire « regagner au Burkina-Faso ses lettres de noblesse tant à l’échelle nationale qu’internationale pour préserver et consolider ses intérêts et instaurer la paix », demeure le centre de ses objectifs.
FINOU Fafa