Depuis lundi 08 janvier, Salem Bazoum, fils de l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum a été libéré par les autorités nigériennes. En résidence surveillé depuis juillet avec ses parents, Salem Bazoum a obtenu une liberté provisoire grâce à la médiation de Faure Gnassingbé et de son homologue de la Sierra Leone.
Une fois encore, la carte de la diplomatie togolaise a prévalu sur les sanctions, les menaces et intimidations de la CEDEAO réduite à quelques chefs d’Etats. L’intervention du Togo auprès du Général Abdourahamane Tiani, président nigérien a permis la libération à « titre humanitaire » de Salem Bazoum. Hier encore, le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey était à Niamey où il s’est entretenu avec le premier ministre nigérien, Ali Lamine Zeine.
« Nous saisissons cette occasion pour remercier Son Excellence Le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, les membres du CNSP ainsi que le Premier ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine, pour leur ferme volonté et leur engagement à œuvrer pour l’apaisement, socle d’une paix durable et d’une reprise effective du développement dans le pays frère du Niger », a indiqué Prof Robert Dussey dans un communiqué.
La remise en liberté provisoire du fils du président déchu, confirme la volonté des autorités nigériennes à œuvrer pour l’apaisement de la situation. Le CNSP est résolument engagé à conduire la transition pour un retour à la normale. La semaine dernière, M. Zeine, a démarré les consultations en vue du dialogue national inclusif pour définir les contours de la transition.