Au Burkina Faso, les échanges directs entre les autorités et les forces vives des différentes localités du pays se poursuivent dans le but de mobiliser toutes les populations au tour de la lutte commune contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes. Le lundi 16 Septembre par exemple, le ministre chargé de défense le général de brigade Kassoum Coulibaly était dans la province de Boulsa dans la région du Centre-Nord pour échanger avec les forces vives de la localité.
De son côté, le Chef d’Etat-Major des général adjoint des Armées (CEMGAA) le colonel Moussa Diallo, était à Djibo dans la région du Sahel pour la même mission, expliquer aux citoyens la dynamique des premières autorités du pays, leur rappeler le rôle qui est le leur et aussi, recueillir les préoccupations de ces derniers, pour une entente et une étroite collaboration en vue de l’atteinte des objectifs communs.
A chaque occasion d’échanges, les autorités rappellent à leurs concitoyens, la nécessité de rester plus que jamais vigilant face aux fausses informations véhiculées par les ennemis de la Nation, celles tendant à démoraliser et à semer le doute dans leurs esprits. Pour les autorités, il s’agit d’une stratégie des ennemis visant à contrôler les esprits des citoyens afin de pouvoir trouver des failles pour la réalisation de leur projet machiavélique de déstabilisation du pays.
Selon les informations il s’agit bien d’une vielle stratégie des impérialistes et néocolonialistes qui ne veulent en aucun cas l’émancipation et la souveraineté totale des africains. Plusieurs informations ont fait un lien entre les évènements de ces dernières années notamment dans l’espace AES et ce qui s’est passé en Lybie il y a plus d’une décennie, en République de Guinée au temps de Sékou Touré, au Burkina Faso, au temps de Thomas SANKARA pour ne citer que ces pays.
En réalité, selon des analystes, tous les leaders révolutionnaires africains passent par cette étape que le héros de la Nation burkinabè, Thomas SANKARA avait qualifié de la « phase non violente de déstabilisation ». Elle consiste à peindre en noir les leaders révolutionnaires afin de susciter de la révolte au sein de la population cible. Les citoyens burkinabè sont donc appelés à la vigilance et à plus d’engagement dans la lutte contre leurs vrais ennemis.
Basso Sama