Pour rappel, les autorités du Burkina Faso en premier lieu le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, se sont engagées et restent déterminées à mettre fin au terrorisme dans le pays et dans la région du Sahel. Cela ne serait possible que si les racines qui alimentent le terrorisme sont complètement coupées.
Le gouvernement de la transition sous le leadership visionnaire du président Ibrahim TRAORE, veut donc sérieusement s’attaquer aux moyens de survie de ce fléau. D’après les informations, l’expérience a montré que le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive sont des phénomènes qui contribuent au renforcement de capacités des criminels de la brousse.
Ils mettent également en danger l’économie nationale, affectent la quiétude et la sérénité des populations. D’où la nécessité pour les autorités burkinabè de s’y mettre afin d’élimer ces pratiques économiques malsaines qui gangrènent la plupart des sociétés en Afrique et ailleurs. Pour ce faire, le gouvernement renforce l’arsenal juridique en lien avec ces phénomènes.
L’adoption en conseil des ministres le jeudi 19 septembre d’un avant-projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso s’inscrit dans cette dynamique. Selon le ministre en charge des finances, ce mécanisme de lutte apporte des innovations essentielles. Des innovations pouvant contribuer à la lutte efficace contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Il prend en compte particulièrement, tout ce qui est transactions électroniques qui selon le gouvernement, peut être des moyens de blanchiment de capitaux. Il prévoie aussi le renforcement du dispositif de sanctions, le dispositif de détection de tout ce qui est financement du terrorisme et tout ce qui est lutte contre le blanchiment de capitaux.
Baba Ousmane