Le gouvernement de la République centrafricaine a réagi quelques jours après les aveux de l’un des pivots de la déstabilisation du Burkina Faso, le commandant Ahmed Kinda alias Akochi. Il avait affirmé dans la vidéo diffusée dimanche 29 septembre, que pour mener à bien leur mission diabolique, des mercenaires, au nombre de 150 en provenance de la Centrafrique ont été recrutés et armés par son réseau de déstabilisateurs, contre le régime de Ouagadougou.
Selon des informations, le gouvernement centrafricain à travers son porte-parole a démenti cette accusation de Ahmed Kinda et promis diligenter une enquête approfondie pour faire lumière sur cette affaire. D’après le gouvernement centrafricain, il s’agit d’une stratégie visant à opposer deux pays frères et amis d’Afrique, tous les deux partageant les mêmes défis sécuritaires.
Il s’agirait également d’une stratégie selon les propos du porte-parole du gouvernement centrafricain, de créer des tensions entre le Burkina Faso et la Centrafrique en raison de leurs fortes relations de coopération avec la Fédération de Russie. Il a tenu à clarifier que les relations entre les autorités des deux pays sont au beau fixe et que toute lumière sera faite ensemble, sur cette affaire.
Les ennemis des deux pays auraient profité de l’accusation qui pèse sur le colonel Zalla, un burkinabè œuvrant au sein de la MINUSCA en Centrafrique, pour jeter du discrédit sur les bonnes relations bilatérales qui existent entre les deux pays.
Rolande Zima